Boutique en ligne : attention à votre référencement naturel avec les comparateurs de prix et les places de marché

L’un des supports de communication incontournables pour promouvoir les produits de sa boutique en ligne est de les intégrer sur les guides shopping. Sous ce nom barbare se cache de deux types de plateformes, les comparateurs de prix et les places de marché, que nous vous proposons de découvrir en suivant ce lien.

L’objectif de cet article est, d’une part, de mettre en avant le danger de ses supports pour le référencement naturel de votre boutique en ligne et, d’autre part, d’y apporter des solutions.
En effet, comme toute stratégie de communication, annoncer sur les comparateurs de prix et/ou les places de marché à un coût, il faut donc absolument rentabiliser l’investissement, mais également faire attention que cela n’interfère pas avec vos autres axes stratégiques comme le référencement…
comparateur

Le fonctionnement des guides shopping

En tant qu’e-commerçant, le principal souci de votre boutique en ligne est d’acquérir de la visibilité pour vous permettre de vendre vos produits. Les guides shopping vous proposent, en quelques clics, d’intégrer vos produits sur leurs sites internet et de bénéficier de leur visibilité.  Pouvoir proposer ses produits sur CDiscount, Amazon ou encore LeGuide n’est pas négligeable ! Il s’agit de sites générant des millions de visiteurs uniques : l’eldorado pour votre boutique en ligne.

Pour cela, ces sites vous demandent, en règle général, une commission (au clic ou à la conversion) et un flux de vos produits pour vous permettre d’annoncer sur leur site : premier réflexe !
Pour quelques dizaines d’euros, j’ai tout ce qu’il faut pour développer ma visibilité : c’est parti !

Sous 48 heures, votre catalogue produit est déployé sur le(s) site(s) sélectionné(s).

 

Quels sont les risques ?

Au premier abord, les risques sont faibles : l’investissement n’est pas démesuré  et les plateformes sont très populaires. J’ai donc de grandes chances de développer mon chiffre d’affaires.

Jusque-là, nous sommes d’accord. Les guides shopping sont des plateformes à ne pas négliger pour développer son chiffre d’affaire. Néanmoins, il faut bien réfléchir aux conséquences de cette nouvelle stratégie.

En effet, le référencement naturel est sûrement l’un des axes stratégiques de votre communication web. Pour cela, vous avez optimisé vos fiches produit, avec un contenu unique, complet et attractif. Ce travail de longue haleine vous a permis à court, moyen ou long terme de bénéficier d’une visibilité sur les moteurs de recherche.

Les moteurs de recherche, au-delà de la qualité de votre contenu, s’appuie également sur la popularité, la notoriété et la qualité de la structure de votre boutique pour vous positionner : c’est là où est le piège des guides shopping !

En effet, lors de votre inscription sur la place de marché Amazon ou sur le comparateur de prix LeGuide par exemple, vous avez transmis un flux de vos produits…

Ce flux transmet, 9 fois sur 10, tout le contenu de votre catalogue aux guides shopping sélectionnés avec soin pour leur qualité et leur popularité.
Voici les hypothèses les plus probables en terme de référencement:

Votre boutique a les reins suffisamment solides aux yeux de Google pour concurrencer la popularité des guides shopping sélectionnés

Dans ce cas, vous n’avez pas à vous en faire. Le positionnement de votre boutique ne sera pas trop bouleversé .

Néanmoins, vous permettez aux guides shopping d’annoncer sur les mêmes expressions que votre boutique en ligne et le cas échéant, proposer une alternative fiable aux internautes pour commander (pour chaque clic ou conversion, vous payerez tout de même la commission à la plateforme).  De plus, vous n’êtes pas à l’abri à ce qu’un concurrent propose le même produit à moindre coût et donc, qu’il vous concurrence en quelques minutes sur un produit. Et enfin, votre contenu sera désormais dupliqué par un site à forte notoriété : il est tout a fait possible que le guide shopping vous passe devant dans les prochains mois.

Votre boutique n’a pas la pertinence nécessaire aux yeux de Google pour concurrencer les guides shopping sélectionnés

Cela devient une catastrophe pour votre référencement naturel. Je ne vous cache pas qu’il s’agit d’une alternative très probable si vous choisissez des plateformes comme Amazon qui sont proches de la perfection en terme de référencement naturel.

Dès lors, votre positionnement dans les moteurs de recherche va chuter. Vous serez relégué derrière ces guides shopping qui vous concurrenceront sur la quasi-totalité de votre catalogue et laissant également la place aux concurrents qui opteront sur une stratégie tarifaire agressive. Enfin, votre catalogue sera dupliqué et le moteur de recherche vous considérera sûrement comme le copieur et donc, vous serez susceptible d’être pénalisé par l’algorithme de Google.

En bref, l’avenir s’annonce mouvementé !

 

Comment prévenir cela ?

A tout problème, il y a une solution. Bien entendu, cela ne sera pas aussi simple et aussi rapide que la mise en place présentée ci-dessus, mais elle sera beaucoup plus pérenne.

 La solution idéale :

Pour prévenir tout problème, l’idéal est de réaliser un flux totalement différent pour les guides shopping. Autrement dit, proposer des fiches produit avec un contenu différent à vos partenaires. Cela vous permettra de préserver l’intégrité de votre catalogue produit de la popularité de ses sites à forte audience.

Bien entendu, si votre catalogue est composé de 10 000 références, cela peut vite devenir l’enfer. Il faut donc bien analyser la pertinence de ses plateformes, le retour potentiel de chaque produit afin d’y proposer uniquement les produits les plus intéressants en terme de retour sur investissement, mais également les plus susceptibles d’avoir une visibilité (par exemple : vos produits avec un prix très concurrentiel).

 La solution tampon :

Vous n’avez pas les possibilités techniques et humainse de réaliser un nouveau catalogue pour les guides shopping, cela n’est pas forcément une piste à abandonner totalement. La solution alternative reste encore une fois de faire un échantillonnage restreint de votre catalogue en repérant les produits les plus susceptibles de fonctionner sur les guides shopping et de tester. Dès lors, vous suivez les retours de cet échantillon de produits en vérifiant régulièrement l’évolution de votre positionnement sur les moteurs de recherche (pour voir si votre site est suffisamment populaire pour maintenir votre rang dans Google), mais surtout en regardant l’évolution en terme de rentabilité : Quand est-ce que mes produits sont les plus rentables : avec ou sans les guides shopping ?

 

Comment faire s’il est déjà trop tard ?

Avant de tout suspendre, prenez le temps d’analyser la pertinence de votre stratégie actuelle. Il ne faut jamais prendre de décision hâtive. Répondez aux questions suivantes   :

  • Quels sont les revenus générés par les guides shopping ?
  • Est-ce que mon business se portait mieux avant ?
  • Ai-je été pénalisé dans Google ?
  • Est-ce que mon positionnement en pâtit ?

Dès lors, vous pourrez agir en conséquence, mais gardez toujours à l’esprit qu’il est toujours plus simple d’intégrer son catalogue sur les guides shopping que de le retirer. En effet, il est fort probable que vos offres soient retirées du site, mais pas le contenu de vos fiches produit. Les guides shopping ont bien pris conscience de l’enjeu financier de la qualité rédactionnelle. Il ne sera donc pas simple pour votre entreprise de faire retirer intégralement le contenu éditorial présent sur ces sites partenaires.

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Source : Maxime45300 sur http://targetweb.fr/attention-referencement-comparateur-prix/

4 commentaires sur “Boutique en ligne : attention à votre référencement naturel avec les comparateurs de prix et les places de marché”

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  1. NON!
    Je suis tombé sur cet article en passant par les 10 erreurs a éviter … bla bla bla … bon alors les 10 erreurs à éviter… C’est du niveau gros noob, c’est plombé d’erreurs mais à la limite pour une audience de débutants qui se lancent dans le SEO … pourquoi pas … par contre le coup du Attention aux vilains Shopping Engines ça va vous faire du duplicate et ils vont vous voler vos rankings et vous allez être pénalisé… c’est de la c*nnerie!
    En tant que consultant je me suis assez pris le chou avec mes clients pour qu’ils se diversifient, ce n’est pas pour que quelqu’un leurs foute les jetons avec du sensationnalisme a la mord-moi-le-jonc histoire de se faire mousser et de vendre du SEO.
    Les shopping engines ils en ont assez pris dans la courge a grand coups de Panda et Pingouin pour qu’ils ne viennent plus concurrencer les annonceurs déjà ! Ensuite Google est de mieux en mieux armé pour lutter contre le duplicate et notamment par rapport aux comparateurs de prix.
    Ensuite ce que tu conseilles à demi-mot c’est de mettre tous les œufs d’une business dans le même panier – Bravo – comme ça si le SEO ne marche pas ces braves gens ils vont mettre le clé sous la porte.
    Et en admettant – soyons fou ! Je suis tes conseils et je crée une 2e Feed juste pour les comparateurs : On se débarrasse du souci éventuel de duplicate – OK – Mais
    1 – Est-ce que tu te rends compte un peu de la masse de boulot !
    2 – Qui te dit que le comparateur ne va pas ranker mieux que ton site « qui n’a pas les reins » avec son contenu unique ??? Ou alors tu vas faire un contenu tout moisi – mais dans ce cas tu te pénalise dans les comparateurs puisque ceux-ci ont de plus en plus un algo de type « quality Score » et donc ta campagne ne servira à rien
    M’est avis que si tu ne corriges pas le tir et que tu continues à balancer des âneries comme celle-là c’est ton avenir « qui s’annonce mouvementé »

    • Bonjour,

      Comme nous sommes des amis de longue date, je vais également vous tutoyer 😉

      Merci pour ton message.
      Concernant l’article « 10 erreurs a éviter … bla bla bla … bon alors les 10 erreurs à éviter… « , je n’ai pas la prétention de tout savoir. Si cet article n’est pas de ton « calibre », je t’invite tout simplement à ne pas le lire et à passer ton chemin pour des articles « Hight Level ». Dans tous les cas, si j’ai commis une maladresse, je suis à l’écoute et je la rectifierai aussitôt. C’est après tout, l’une des raisons pour laquelle j’ai créé ce blog : pouvoir échanger, permettre à tout le monde de faire son propre opinion et le cas échéant, me remettre en question.

      Concernant cet article « Attention aux vilains Shopping Engines », tu te méprends sur mes intentions. L’objectif n’était pas de dire du mal des guides shopping pour dire aux clients de faire du SEO, mais de leurs dire de faire des guides shopping et de se diversifier (CF : 3ème point de l’article de gros noob « 10 erreurs a éviter … bla bla bla … bon alors les 10 erreurs à éviter… », je te remets le lien au cas où) tout en gardant un œil sur les conséquences que ça peut avoir sur sa stratégie de référencement naturel. En bref, faire des guides shopping : oui, de l’e-mailing : oui, des liens commercieux : oui, …, mais pas n’importe comment…

      « 1 – Est-ce que tu te rends compte un peu de la masse de boulot ! » : oui, c’est la raison pour laquelle, il s’agit de la solution dite : idéale. Comme partout, l’alternative idéale a un coût et par conséquent, elle n’est pas accessible à tous.

      « 2 – Qui te dit que le comparateur ne va pas ranker mieux que ton site « qui n’a pas les reins » avec son contenu unique ??? Ou alors tu vas faire un contenu tout moisi – mais dans ce cas tu te pénalise dans les comparateurs puisque ceux-ci ont de plus en plus un algo de type « quality Score » et donc ta campagne ne servira à rien » : peux-tu me confirmer que tout les guides shopping du marché intègrent cette notion de « quality Score » et ainsi, te permettre de dire à tes clients qu’ils peuvent aller sur toutes ces plateformes sans aucun danger ? Je ne pense pas.
      Dans tous les cas, c’est la raison pour laquelle j’ai soumis une solution alternative, mais visiblement tu n’as pas pris le temps de lire mon article jusque-là, c’est dommage.

      « M’est avis que si tu ne corriges pas le tir et que tu continues à balancer des âneries comme celle-là c’est ton avenir « qui s’annonce mouvementé » »
      Merci du conseil, je prends bonne note de ces différentes remarques et tenterais de faire mieux lors de mes prochaines publications et tout cela, dans le respect et la bonne humeur 😉

  2. OUI – certains Gros shopping engines ont un algorithme de classement qui rappelle le Quality Score – pas tous c’est pour cela que je dis « de plus en plus » et OUI je peux te confirmer à 100% que quel que soit le site a priori il peut aller sur du shopping engines sans se faire de souci.

    « Comme partout, l’alternative idéale a un coût et par conséquent, elle n’est pas accessible à tous. » C’est là tout le paradoxe de ton article – « un site qui n’a pas les reins » comme tu le dis si bien n’a probablement pas les moyens non plus – ton conseil revient donc à dire « ils n’ont pas de pain!??, Qu’ils mangent de la Brioche »

    Tu veux que je te donne une idée de prix sur du copywriting pour un site « pas trop gros » disons 1000 produits … non allez 500 produits a 100 mots / produit + 1 « meta » description / produit.
    500×6 + 500×3.50 >> $4750 rien que pour le contenu, rien que pour le feed – Y’a intérêt a ce qu’il envoie les 2 pieds déjà ton comparateur pour amortir la dépense et ensuite tu devrais revoir rapidement les budgets moyens des prospects « qui n’ont pas les reins ».

    • OUI – certains Gros shopping engines ont un algorithme de classement qui rappelle le Quality Score – pas tous c’est pour cela que je dis « de plus en plus » et OUI je peux te confirmer à 100% que quel que soit le site a priori il peut aller sur du shopping engines sans se faire de souci.
      -> C’est ton point de vue, pas le mien. Je préfère prendre mes précautions en étudiant bien les conséquences que cela peut avoir sur mes autres canaux de communication, comme on dit : il vaut mieux prévenir que guérir. D’autant plus que ta phrase comporte beaucoup d’approximation : « de plus en plus » ou encore « a priori ». C’est uniquement pour ces raisons là que je dis qu’il faut faire attention, car on n’est jamais à l’abri et les derniers mois en sont le plus bel exemple.

      « Comme partout, l’alternative idéale a un coût et par conséquent, elle n’est pas accessible à tous. » C’est là tout le paradoxe de ton article – « un site qui n’a pas les reins » comme tu le dis si bien n’a probablement pas les moyens non plus – ton conseil revient donc à dire « ils n’ont pas de pain!??, Qu’ils mangent de la Brioche »
      -> Quand je parle d’un site qui n’a pas les reins pour concurrencer un comparateur, je parle en terme de popularité aux yeux des moteurs de recherche et non en puissance financière bien que sur le moyen terme, avec ce dernier : tout reste possible, mais en attendant, je préfèrerai tester un échantillon de produits et voir l’impact que cette mise en ligne pourrait avoir sur ma visibilité sur les moteurs de recherche.

      Tu veux que je te donne une idée de prix sur du copywriting pour un site « pas trop gros » disons 1000 produits … non allez 500 produits a 100 mots / produit + 1 « meta » description / produit.
      500×6 + 500×3.50 >> $4750 rien que pour le contenu, rien que pour le feed – Y’a intérêt a ce qu’il envoie les 2 pieds déjà ton comparateur pour amortir la dépense et ensuite tu devrais revoir rapidement les budgets moyens des prospects « qui n’ont pas les reins ».
      -> Ce fameux flux de produits est exportable sur tous les guides shopping par la suite et pas uniquement sur un, mais je te l’accorde : c’est très coûteux d’où la solution alternative.

      Bref, je pense que l’on ne se mettra pas d’accord sur le fond qu’est : comment annoncer sur les guides shopping, mais sur la forme je te rejoins totalement : il faut étudier ce canal comme un vrai enjeu stratégique pour sa boutique en ligne.

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